Commémoration du 14 Juillet

Discours de Monsieur le Maire, Francis Giudici :

 » Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants des corps constitués,
Mesdames et Messieurs les représentants des mouvements patriotiques,
Mesdames et Messieurs, Mes chers amis,

Ce samedi 14 juillet, nous nous retrouvons pour fêter notre fête nationale
autour des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Pour beaucoup d’entre nous, le 14 juillet n’est pas un jour comme un autre.
Cette journée symbolise bien sûr la Nation mais, en réalité, elle est bien plus.
Elle est un moment de partage en famille, un moment de paix et de
tranquillité dans un monde souvent guidé et rythmé  par des impératifs
d’horaires.
Le 14 juillet, c’est souvent un moment de gaité et de volupté qui ouvre
vraiment l’été.
Cette date a pour beaucoup d’entre vous un goût et un parfum de liberté et
de vacances bien méritées.
Un moment où l’on prend le temps de souffler après des journées de travail
souvent stressantes.
Le 14 juillet, c’est aussi et surtout une tradition qui rassemble les classes
sociales et les générations
C’est cette soirée où l’on se retrouve autour d’un verre, d’une glace et où nos
enfants rêvent tout haut la tête dans les étoiles.

Cette journée a une histoire que chacun d’entre vous peut juger trop violente
ou nécessaire.
Mais tout le monde peut s’accorder à dire qu’elle a ouvert la porte à une
grande et tumultueuse histoire : de la prise de la Bastille à la fête de la
Fédération.
De la fin de la Monarchie absolue à la Monarchie constitutionnelle puis à la
République.
Des révoltés de Vendée aux massacres de Septembre.
De la Societé d’ordre à l’abolition des privilèges et à la proclamation des
droits de l’Homme.
Laquelle a fait le tour du monde avec des mots simples que je prononce
toujours avec humilité devant la grandeur du sentiment exprimé.
« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ».
« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ».

Ainsi, Avant que la Révolution ne sombre dans la terreur, le 23 Août de cette
même année 1789, Pasquale Paoli écrivait à son ami Ghjiseppu Ottavianu Nobili Savelli, alors exilé en Italie :
« Reprenez votre verve poétique et chantez, parce qu’en ce jour de
régénération du genre humain, je puis vous donner cette nouvelle que notre
pays brise ses chaînes.
L’union à la libre nation francaise n’̧ est pas la servitude, mais la participation
de droit ».

Ce mot d’union prononcé par Paoli doit guider nos sentiments, nos manières
d’être et de faire, que ce soit en politique ou dans notre vie de tous les jours.
Sans cette volonté partagée le plus largement possible par le plus grand
nombre, rien de grand ne se fera.
Car pour construire, il faut s’unir.
Car pour se défendre, il faut s’unir.

Je crois plus que jamais à la nécessité d’unir les compétences, les énergies,
de transcender les clivages partisans pour bâtir un grand projet pour notre
ville, pour notre territoire, pour la Corse et pour la France.

Merci à vous tous pour votre présence et que cette fête qui nous rassemble ,
dans le plaisir  de partager des moments d’humanité, de joie, voire d’émotion,
se poursuive demain soir avec la victoire des bleus

Bon match, bon feu d’artifice !

Vive la France, Vive la Corse, Vive la République. «