A bientôt père Adalbert,
Ta vie n’avait qu’une passion : l’annonce de l’évangile.
Ta vie n’avait qu’une seul préoccupation : accueillir l’autre vraiment et le faire grandir.
La préparation de la liturgie, la préparation de la catéchèse, les 24 heures pour Dieu , l’œcuménisme , le parcourt alpha et bien sur le bol de riz, la messe quotidienne avec ta garde rapprochée voilà ce qui peuplait ton assistance. Il fallait que tu réunisses ton peuple pour qu’il soit assemblé pour la Prière.
Accueil des couples pour les mariages et les baptêmes , accueil des familles pour les deuils. Chacun devant toi avait un prénom et chacun connaissait ta gentillesse . Par affection tu réservais tes impatiences pour ceux qui t’étaient les plus proches. Mêmes ces impatiences vont nous manquer. Dans ton cœur il y avait une place toute spécial pour les jeunes de l’aumônerie. Une aumônerie que tu suivais régulièrement et avec affection. Nous préparions ensembles ces rencontres méticuleusement. Mais au cour de la rencontre il y avait toujours de ta part un numéro de solo dans lequel par des exemples tu témoignais de ta foi devant les jeunes.
Beaucoup pleurent, et seule la Méditerranée est assez grande et profonde avec une histoire plein de peuples et de langues, pour t’engloutir un tel homme.
Devant ce Christ que tu as tant annoncé tu peux répondre enfin à la question posée dans l’évangile de Saint Mathieu au chapitre 16 :
Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? ».
Luc et l’equipe de l’aumônerie.